Contexte
L’information sur le Bti qui circule sur internet depuis de nombreuses années est essentiellement issue d’études non indépendantes (tel que le mentionne cette étude: Carsten A. Brühl et al. 2020). De plus en plus d’études, en Europe principalement, remettent aujourd’hui en question le contrôle des insectes piqueurs avec le Bti, en raison des impacts directs et indirects de cet insecticide sur la biodiversité et cela, dans le contexte actuel d’effondrement des espèces dans le monde, y compris des insectes (University of Huddersfield, Royaume-Uni, 2020) et des oiseaux (revue Science, 2019). Nous ajoutons à cela notre grande inquiétude par rapport aux impacts inconnus des nombreux adjuvants au Bti dans les milieux pulvérisés, adjuvants dont la composition est protégée par le secret commercial. En 2020, pour notre simple confort, pulvériser ce pesticide dans nos lacs, marais, fossés et autres plans d’eau ne tient pas la route. Il existe depuis toujours des solutions simples pour se protéger des mouches et moustiques; rien ne justifie qu’on bouleverse ainsi le fragile équilibre de nos écosystèmes aquatiques.
Que seraient nos printemps sans les oiseaux? (Rachel Carson, 1962)
Une équation vitale : Biodiversité = santé de la planète = santé des humains (The Guardian, mars 2020)
La perte de la biodiversité, plus dangereuse que les changements climatiques (ONU, 2019)
Merci à tous les acteurs dans nos communautés de prendre connaissance de ce document et de contribuer dans ce dossier à faire partie de la solution.
