Crédit photo: Ed Schipul, 9 mai 2007
Qui est ce visiteur dans la cheminée?
Vidéo de la Semaine verte – un rapide tour d’horizon et 2 cas: Estrie et Outaouais (septembre 2014).
Le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica), une espèce en péril, migre chez nous en Outaouais au printemps, en début mai. Son arrivée, dans les provinces centrales et de l’est du Canada, coïncide avec l’apparition des insectes, dont il se nourrit en vol, vers la fin d’avril et le début de mai. Comme tous les oiseaux migrateurs, les martinets viennent chez nous pour nicher et, vers la mi-août, ils entreprennent leur longue migration vers l’Amérique du Sud pour y passer l’hiver, accompagnés des nouveaux-nés devenus autonomes. Ce superbe oiseau passe souvent inaperçu ou il est confondu avec l’hirondelle et même la chauve-souris en raison de son vol erratique.
En bref
- De 1968 à 2004, chute de la population canadienne de 95 % (perte d’habitat et pesticides, notamment).
- A besoin d’une paroi verticale rugueuse pour se poser (en raison de ses courtes pattes)
- Nichait surtout dans les arbres creux en forêt (chicots); en raison de leur grande diminution (coupes forestières), a adopté nos cheminées
- Nos vieilles cheminées en maçonnerie lui servent d’abri, de nichoir et/ou de dortoir
- Ouverture minimale des cheminées: 32 cm (12,5 po)
- Oiseau discret, ne cause aucun dommage ni dégât aux structures
- Oiseau très utile, mange grandes quantités d’insectes, dont moustiques
- Lors des migrations, se regroupe dans dortoirs et offre un spectacle aérien extraordinaire
- Nos maisons, nos édifices privés et publics munis de cheminées en maçonnerie – gardées intactes- peuvent venir à sa rescousse
Voici de multiples images du Martinet ramoneur.
Pourquoi est-il en difficulté?
Un programme d’intendance bien démarré en Outaouais
Des initiatives qui se multiplient au Québec