Comment agit-il?
Le Bti sécrète des cristaux dans les plans d’eau. Lorsque les larves s’alimentent, elles absorbent ces cristaux qui perforent leur tube digestif et les larves meurent au bout de quelques jours. Après la mort des larves, les bactéries sont libérées dans l’environnement aquatique et forment de nouvelles spores jusqu’à ce que ces dernières rencontrent de nouveaux hôtes (Adapté de Bravo et al. 2007). Il n’y a aucune justification sanitaire pour cette pratique au Québec.
Questions:
- Au Québec, il n’y a ni malaria, dengue ou fièvre jaune, pourquoi bouleverser ainsi nos écosystèmes?
- Le Bti n’est d’aucun recours contre le Virus du Nil occidental (Santé publique), comment justifier une telle pratique?
- En dehors des larves de moustiques et de mouches noires, combien d’autres espèces dans le milieu sont détruites par le Bti?
- Quel est l’effet domino dans le milieu de la sporulation du Bti et de la resporulation de la bactérie une fois que son hôte est mort?
- Quand cet effet domino se termine-t-il?
- Quelle quantité de Bti est pulvérisée sur la terre ferme au Québec et pour quelles raisons?
- Quel est l’impact du Bti sur la terre ferme? (insectes et les espèces qui s’en nourrissent, sols, sources d’eau potable, etc.)?