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14. Nos considérants à l’intention des municipalités du Québec et de la province

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Leopard

Pendant l’hiver, la grenouille léopard hiberne dans une rivière, un ruisseau, un étang ou un lac bien oxygéné qui ne gèle pas jusqu’au fond. À l’échelle mondiale, la grenouille léopard a été évaluée en tant que préoccupation mineure, mais elle est en déclin dans l’ensemble de son aire de répartition. Conservation de la nature Canada

Nos considérants à l’intention des municipalités du Québec et de la province
  • CONSIDÉRANT que l’on épand du Bti depuis plus de 25 ans au NOM DU CONFORT sans qu’aucune étude d’impact à court ou long terme indépendante 1)Soit, toutes recherches ou études d’impact non financées par l’industrie de la lutte aux insectes piqueurs ou toutes autres entreprises de près ou de loin impliquées dans le secteur des pesticides n’aient été réalisées au Québec;
  • CONSIDÉRANT qu’il n’y pas de consensus scientifique sur les impacts directs et indirects sur les populations d’insectes, d’araignées, de chauve-souris, d’oiseaux, d’amphibiens quant à l’utilisation du Bti;
  • CONSIDÉRANT que la santé humaine est intimement liée à la biodiversité qui, à son tour, soutient la santé de la planète.
  • CONSIDÉRANT que l’on pulvérise du Bti dans les milieux humides et que plusieurs espèces d’oiseaux insectivores sont en péril et se retrouvent sur la liste des espèces menacées et vulnérables du Québec et sur la liste des espèces en péril du gouvernement du Canada;
  • CONSIDÉRANT que les insectes jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes et qu’ils participent à la décomposition de la matière organique (matière végétale, arbres et animaux morts) et donc au recyclage des éléments nutritifs, les rendant biodisponibles. De plus, ces derniers représentent une source de nourriture et de protéines pour une multitude d’espèces, tant terrestres qu’aquatiques;
  • CONSIDÉRANT que la pulvérisation du Bti est susceptible de fragiliser des écosystèmes déjà affectés par la perte de biodiversité, la pollution et les changements climatiques;
  • CONSIDÉRANT que l’on connaît très peu les effets de la résistance au Bti à long terme chez la faune et que de plus en plus de scientifiques lèvent le drapeau rouge sur ces constats;
  • CONSIDÉRANT les effets cumulatifs de la pulvérisation du Bti, de la pollution, de la perte d’habitats et des changements climatiques;
  • CONSIDÉRANT que l’on soit tenu par la loi de protéger les milieux humides, milieux malmenés ces dernières années en raison de l’intervention humaine;
  • CONSIDÉRANT que l’on soit tenu par la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM) de protéger ces derniers au Canada;
  • CONSIDÉRANT que les épandages se font aussi par avion et hélicoptère, ce qui entraîne une pulvérisation diffuse pouvant atteindre des réserves d’eau potable, des lacs et des zones non destinés aux traitements;
  • CONSIDÉRANT que le contrôle des insectes piqueurs est interdit dans  de plus en plus d’endroits au Québec pour des raisons de conservation;
  • CONSIDÉRANT que l’efficacité de la pulvérisation dépend de la superficie traitée et des conditions météorologiques qui souvent prennent le dessus, l’effet de l’épandage;
  • CONSIDÉRANT que des méthodes alternatives de contrôle des moustiques existent et sont moins dommageables pour la faune et moins coûteuses que les «services» proposés par l’industrie (à titre d’exemple, pour Gatineau: les coûts se sont élevés à 286 000 $ pour l’année 2019 à Gatineau (plus de 650 000 $ pour 2017-18-19) alors que les municipalités ont des besoins multiples et de plus en plus grandissants;
  • CONSIDÉRANT qu’il n’est ni possible ni souhaitable d’éliminer les mouches et les moustiques par la pulvérisation;
  • CONSIDÉRANT que les adjuvants (additifs) mêlés à la solution Bti sont considérés comme des secrets industriels par la Loi d’accès à l’information, et que cette information est non accessible au public et que les impacts directs et indirects de ces derniers sur la faune sont inconnus, lesquels sont potentiellement plus toxiques que le Bti lui-même;
  • CONSIDÉRANT que la dose de Bti est un facteur important dans la mesure de l’impact et qu’elle est inconnue du public et considérée, elle aussi, comme un secret industriel;
  • CONSIDÉRANT que le seul règlement que l’industrie soit tenue de suivre est de se procurer un certificat d’autorisation valide avant la pulvérisation du larvicide;
  • CONSIDÉRANT que l’essentiel de ce qui circule sur le Bti dans les principaux réseaux depuis plus de 25 ans est soit erroné, incomplet ou non mis à jour;
  • CONSIDÉRANT qu’il ne relève ni des élus, ni de leurs commettants, ni des entreprises de pulvérisation de décider de la pertinence de l’utilisation ou non d’un produit (dont on ne cerne pas tous les impacts), mais bien des diktats de la science (issue d’études indépendantes) couplés à une saine gouvernance;

VOICI NOS DEMANDES AUPRÈS DES AUTORITÉS AU QUÉBEC AUX 2 PALIERS

References   [ + ]

1. Soit, toutes recherches ou études d’impact non financées par l’industrie de la lutte aux insectes piqueurs ou toutes autres entreprises de près ou de loin impliquées dans le secteur des pesticides