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15. Nos demandes auprès des autorités au Québec – à un COÛT NUL

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Nos demandes auprès des autorités au Québec – à un COÛT NUL
Protéger nos plans d’eau en s’abstenant d’y pulvériser du Bti, dans le contexte actuel d’effondrement des espèces dans le monde, c’est poser un geste clair en faveur de la nature et de la santé publique. Appliquer le principe de précaution, alors que d’innombrables questions demeurent quant à la pulvérisation de Bti, c’est poser rapidement un geste de prudence pour la conservation de notre patrimoine naturel et ce, à COÛT NUL. C’est aussi inspirer le reste du monde en optant résolument pour la vie.

Les frais de traitements au Bti
D’abord, les frais associés au traitement Bti sont assumés par les propriétaires dont les secteurs sont traités (à même leur compte de taxes). Ainsi, à chaque année, des milliers de dollars provenant des poches des contribuables sont dédiés à cette pratique.

Et les coûts ne s’arrêtent pas là. Bien que les municipalités permettant ce traitement sur leur territoire pourraient être tentées de croire, comme aucune somme n’est prélevée de leur budget, qu’il n’y a aucun frais pour les villes, cette lecture de surface est erronée; il y a effectivement des coûts cachés au traitement Bti et qu’aucune étude n’arrivera jamais à cerner: les coûts en termes de perte de biodiversité, détérioration de la qualité de l’eau, impact sur la santé des humains, sur la pêche sportive, l’ornithologie, l’écotourisme, etc. Ce que nous nous trouvons à faire, dans les faits, c’est de permettre à certains de payer pour détruire la nature en faisant payer les conséquences globales de cette pratique à tous les résidents du Québec.

UN GESTE DE CONSERVATION À COÛT NUL signifie qu’une simple décision politique depuis Québec (un décret exigeant de suspendre les traitements Bti dans la province) ou, dans l’intervalle, de la part des municipalités (par résolution de leur Conseil municipal) permettrait SANS AUCUN FRAIS de permettre aux écosystèmes touchés depuis de nombreuses années par le Bti de commencer enfin à se rétablir.

 AUX MUNICIPALITÉS DU QUÉBEC et au MELCC, voici nos demandes:

✓ Que les municipalités au Québec appliquent le principe de précaution et, de ce fait, qu’elles instaurent, préalablement à toute forme de consultation publique, un moratoire sur la pulvérisation du Bti sur son territoire jusqu’à ce que son service de l’environnement produise et dépose un rapport objectif confirmant que le Bti n’a aucune conséquence sur la biodiversité et l’économie au Québec.
✓ Que les autorités de la Santé publique au Québec se penchent rigoureusement sur l’étroite relation Produits antiparasitaires /Biodiversité/ Santé humaine et en informent adéquatement les décideurs.
✓ Que le gouvernement du Québec interdise immédiatement et formellement toute pulvérisation dans des zones de conservation de milieux naturels et des aires de concentration d’oiseaux aquatiques.
✓ Que les gouvernements municipal et provincial protègent l’intégrité de nos milieux humides en appliquant les lois conçues à cet effet.
✓ Que les gouvernements municipal et provincial protègent une fois pour toutes nos plans d’eau au Québec afin d’en optimiser les services écosystémiques, pour préserver notre patrimoine naturel, ses services, notre économie et la santé humaine.
✓ Que les gouvernements municipal et provincial informent adéquatement le public sur le Bti.

Merci aux gens de toutes les communautés du Québec d’agir pour le bien commun.

Coalition Biodiversité —NON au Bti