Val-des-Bois, comté de Papineau, Outaouais – D’abord, ne pas nuire
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1. Qu’est-ce que le Bti et comment agit-il?
2. Le Bti, pas aussi sélectif qu’on le dit
3. Pourquoi on utilise le Bti?
4. Impacts environnementaux
5. Impacts économiques
6. Système d’obtention des permis pour pulvérisation au Québec
7. État des lieux et solutions
1. Qu’est-ce que le Bti et comment agit-il?
2. Le Bti, pas aussi sélectif qu’on le dit
Contrairement à ce qu’on peut lire dans la documentation générale encore aujourd’hui, on sait maintenant que le Bti détruit un autre diptère: les chironomes.
3. Pourquoi on utilise le Bti?
La pulvérisation au Québec est essentiellement une pulvérisation de confort.
4) Impacts environnementaux
Voici les conclusions des études de Brigitte Poulin sur 12 ans :
- Relation linéaires entre invertébrés et oiseaux: si diminution de 1/3 des invertébrés = diminition de 1/3 des oiseaux
- Perte de 1 poussin sur 3 (succès reproducteur).
- Diminition de 50% des libellules ( consomment des larves de moustiques et des chironomes)
- Une baisse significative des chironomes adultes dans les sites traitées.
- Une baisse significative et croissante du nombre d’espèces et l’abondance des libellules sur les sites traités.
- Une diminution significative de plusieurs espèces d’oiseaux associées aux milieux traités (alouette des champs, bergeronnette printanière, foulque macroule, canards colvert et chipeau, grèbes, huîtrier pie) qui coïncide avec la période de mise en oeuvre des opérations de démoustication.
- Exemples de baisse de populations observées: Colverts: – 33% Foulques: – 66% Canards chipeaux: – 48%
- La persistance d’un impact sur les invertébrés vivant dans les marais où la pulvérisation a été interrompue en 2012.
- La non accoutumance des oiseaux d’eau à la pulvérisation aérienne, après 6 ans de traitement (effrayés par les avions, les oiseaux ne reviennent plus aux sites traités).
- Même avec le contrôle des insectes piqueurs, le sentiment de nuisance demeure chez ceux qui s’en plaignent
5) Impacts économiques
6. Système d’obtention des permis et pulvérisation au Québec
(GDG environnement, un consortium français – Trois-Rivières)
En France, contrairement au Québec, le contrôle des moustiques se fait par un établissement public.
GDG environnement : un marché bien établi au Québec
GDG est la principale source d’information Bti grand public au Québec, on trouve leur documentation sur le site de la ville de Gatineau et leur principal marché au Québec sont les municipalités. L’entreprise agit comme « sous-traitant » auprès de la ville pour qui le « service » de pulvérisation est payé à même le compte de taxe des citoyens. GDG fait directement ses demandes d’autorisation de pulvériser auprès du MDDLCC.
7. État des lieux et solutions
Prochaines étapes…
L’
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