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Bti, science et principe de précaution – en bref

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Val-des-Bois, comté de Papineau, Outaouais – D’abord, ne pas nuire

 

À noter que les extraits de couleur mènent à des références.

1. Qu’est-ce que le Bti?
2. Comment agit-il?
3. Le Bti, pas aussi sélectif qu’on le dit
4. Pourquoi on utilise le Bti?
5. Ses impacts sur l’environnement et l’économie
6. Système d’obtention des permis pour pulvérisation au Québec
7. Habitats aviaires plus menacés que jamais
8. Solutions de rechange
9. Le principe de précaution

1. Qu’est-ce que le Bti?
Le Bti (Bacillus thuringiensis israelensis) est une bactérie vivant naturellement dans les sols de plus de 15 pays. Au Québec, malgré que le Bti n’ait pas été répertorié officiellement jusqu’à ce jour, on croit qu’il constitue une partie de la flore microbienne normale. Depuis sa découverte en Israël dans les années 70, on reproduit cette bactérie en laboratoire pour lutter contre les moustiques et les mouches noires. Le Bti est pulvérisé dans les lacs, les cours d’eau et les milieux humides. Dans les années 90, 200 tonnes de Bti ont été épandues dans le monde. En 2017, on a pulvérisé du Bti dans une soixantaine de municipalités au Québec.

Questions:

  • Puisqu’on n’a jamais trouvé de Bti dans le sol du Québec à l’état naturel, on ne peut exclure la possibilité que le Bti n’existait pas chez nous avant qu’on l’utilise; quel sont les impacts potentiels d’une nouvelle bactérie introduite dans un milieu et son interaction avec les divers organismes y vivant?
  • Est-ce que la bactérie se reproduit et dans quels milieux?
  • Quelle quantité de Bti est pulvérisée chaque année au Québec, depuis quand, où précisément et à quelle intervalle durant une année complète?
    • Où est-ce qu’on pulvérise du Bti à Gatineau précisément?
    • Les auteurs ont posé cette question à la Ville de Gatineau en ___ 2019 et sont, au moment d’écrire ce mémoire, toujours en attente d’une réponse claire.

2. Comment agit-il?
Les tests effectués sur diverses variétés de larves de moustiques et de mouches noires ont démontré ceci: la bactérie Bti sécrète des cristaux dans les plans d’eau. Lorsque les larves de moustiques  et de mouches noires (toutes les espèces de moustiques et de mouches noires) se nourrissent dans les marais et autres milieux humides, elles absorbent ces cristaux qui perforent leur tube digestif; les larves cessent alors de s’alimenter et meurent au bout de quelques jours. Selon Jacques Boisvert, microbiologiste et professeur retraité de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), il existerait 57 espèces de moustique recensées au Québec. De ce nombre, sept ou huit espèces seulement seraient des insectes piqueurs.

Questions:

  • Quelle quantité de Bti est pulvérisée sur la terre ferme au Québec et pour quelles raisons?
  • Quel est l’impact du Bti sur la terre ferme? (faune, sols, sources d’eau potable, etc.)?
  • Des 57 espèces de moustiques du Québec, combien d’espèces peut-on trouver dans les secteurs pulvérisés?
  • Si seulement 8 espèces de moustiques sur 57 piquent, est-ce qu’on se trouve à détruire, avec le Bti, une majorité d’insectes non piqueurs, y compris les chironomes?
  • Quelle quantité de biomasse renouvelable perdue cela représente-t-il pour nourrir la faune?
      • Quels impacts cette perte en biomasse cela pourrait-il représenter sur les écosystèmes à chaque année?

    Le Bti aurait un taux d’efficacité à plus de 90%.

Questions:

  • Quel est l’impact de fortes pluies sur ce taux?
  • L’émulsifiant utilisé dans la formule du produit Bti (pour en accroître l’efficacité) pouvant couper les échanges gazeux à la surface de l’eau; quel impact cela a-t-il sur la vie dans les plans d’eau? Est-ce que le taux d’O2 en est affecté?
  • Le secret commercial protège le fabriquant de la formule du Bti synthétisé; qui connaît cette formule, la composition et la quantité de l’émulsifiant et son impact sur les milieux?

Le Bti peut persister dans une zone traitée plusieurs mois, voire des années et il peut être transporté sur d’autres sites accidentellement; à ce titre, consulter la présente étude au chapitre portant le titre suivant: La Rémanence du Bti dans l’environnement, p. 239.

Questions:

  • Sachant que le Bti s’accumule dans les sédiments (à l’abri du gel et du lessivage printanier) et demeure actif, sachant également que tout part de la zone benthique dans ces écosystèmes, comment quantifier le dommage potentiel aux populations larvaires?

3. Le Bti, pas aussi sélectif qu’on le dit

Contrairement à ce qu’on peut lire dans la documentation générale  encore aujourd’hui, on sait maintenant que le Bti détruit un autre diptère: les chironomes. Les chironomes (ou vers de vase), sont encore plus nombreux dans nos milieux humides que les moustiques et les mouches noires et ils se trouvent à la base de la chaîne alimentaire dans nos milieux humides. Par ailleurs, les chironomes sont des insectes qui ne piquent pas. Le Bti détruit donc également des insectes qui ne nuisent à personne et nourrissent de nombreuses espèces. On trouve, entre autres, d’énormes quantités de chironomes dans l’estomac de nos truites mouchées.

Questions:

      • Que signifie sélectif véritablement? Est-ce que ce terme ne devrait pas également englober toutes les espèces qui souffent ou disparaissent en raison de l’impact  indirect du Bti? Que la disparition d’individus soit directe ou indirecte, quelle différence sur le constat final?

4. Pourquoi on utilise le Bti?
Partout au Québec, on utilise ce pesticide pour ne pas être incommodé par les moustiques et les mouches noires. Il s’agit strictement d’une démoustication de confort. Également, le grand public croit, à tort, que ce biocide est sans danger aucun (en dehors des mouches et des mouches noires).

Virus du Nil occidental et contrôle des moustiques – utilité non démontrée

chiffres liés aux décès au Canada liés à l’influenza vs VNO : pas d’épidémie actuellement + danger de faire contrôle par crainte de maladie car développement de la résistance chez les organismes ciblés.

28 Québécois meurent à cause du tabac chaque jour

Si urgence: lutte antivectorielle intégrée

Question:

  • Est-ce que l’État n’a pas le devoir de se pencher sur les faits et, à partir de ces derniers, prendre les décisions pour le bien de tous?

5. Ses impacts environnementaux et économiques


a) Impacts environnementaux

Pour connaître les impacts d’un produit sur un milieu, il est essentiel de réaliser des recherches en comparant des zones témoins vs des zones impactées. Depuis qu’on utilise du Bti au Québec (+ de 30 ans??), aucune telle étude n’a encore jamais été réalisée chez nous. Par contre, en raison d’interrogations qui vont croissantes un peu partout dans le monde, de telles études (qui s’étalent sur plus de 12 ans) ont été réalisées, notamment, en France.

Selon ces études, contrairement à ce qui est véhiculé dans les documents canadiens et québécois sur l’utilisation du Bti, ce biocide a un impact négatif sans équivoque sur la vie des milieux touchés. Les études françaises démontrent que l’utilisation du Bti affecte la biodiversité via la chaîne trophique. Certaines espèces se nourrissent des larves de chironomes, de moustiques et de mouches noires (ainsi que de ces insectes au stade adulte) depuis des millénaires et sont forcés, après pulvérisation de Bti, de trouver d’autres sources de nourriture.

Résumé Rapport de 2019 sur impact Bti sur chaîne trophique dans milieux humides en raison d’impact sur chironomes.

Voici par ex. un extrait du rapport de Brigitte Poulin et al. par rapport au chironomes:

Les chironomes sont très importants dans l’alimentation de plusieurs organismes. La décroissance de leurs populations affecte non seulement les hirondelles, mais aussi les libellules, les araignées, d’autres oiseaux et les chauve-souris en raison du manque de nourriture ou de la modification de leur régime alimentaire. (Synthèse de l’information dur l’utilisation du Bti, OBV des rivière Rouge, Petite-nation et Saumon, août 2015)

Voici les conclusions de ces études sur 12 ans :

Voici des données tirées de la conférence de Brigitte Poulin donnée à Montréal (Qc), le 5  juin 2019 pour les sites traités au Bti en Camargue (France):

  • Relation linéaires entre invertébrés et oiseaux: si diminution de 1/3 des invertébrés = diminition de 1/3 des oiseaux
  • Perte de 1 poussin sur 3 (succès reproducteur).
  • Diminition de 50% des libellules ( consomment des larves de moustiques et des chironomes)
  • Une baisse significative des chironomes adultes dans les sites traitées.
  • Une baisse significative et croissante du nombre d’espèces et l’abondance des libellules sur les sites traités.
  • Une diminution significative de plusieurs espèces d’oiseaux associées aux milieux traités (alouette des champs, bergeronnette printanière, foulque macroule, canards colvert et chipeau, grèbes, huîtrier pie) qui coïncide avec la période de mise en oeuvre des opérations de démoustication.
    • Exemples de baisse de populations observées: Colverts: – 33%  Foulques: – 66%  Canards chipeaux: – 48%
  • La persistance d’un impact sur les invertébrés vivant dans les marais où la pulvérisation a été interrompue en 2012.
  • La non accoutumance des oiseaux d’eau à la pulvérisation aérienne, après 6 ans de traitement (effrayés par les avions, les oiseaux ne reviennent plus aux sites traités).
  • Même avec le contrôle des insectes piqueurs, le sentiment de nuisance demeure chez ceux qui s’en plaignent

Chironomes extrait: « Les chironomes jouent un rôle particulièrement important dans les écosystèmes aquatiques. Comme ils sont fort abondants, ils constituent une source de nourriture considérable à la base des chaînes alimentaires. Ils entrent dans l’alimentation de nombreux organismes, vertébrés ou non. Les larves et les nymphes forment notamment une grande partie du régime de multiples espèces de poissons ».

 

Il s’agit de la première démonstration d’un effet marqué du Bti sur la faune non cible. Ces effets sont même plus importants que ceux généralement rapportés pour des insecticides chimiques pourtant beaucoup plus toxiques et moins sélectifs que le Bti. Même s’il n’affecte pas directement les oiseaux, la réduction de proies abondantes et essentielles à leur reproduction a des répercussions significatives sur leur abondance et survie. La littérature sur l’usage du Bti est encore largement limitée à son efficacité et à ses effets directs sur la faune non-cible. Espérons que les résultats de cette étude motiveront la communauté scientifique à se pencher sur la quantification de ses impacts indirects, susceptibles d’être importants également sur d’autres sites protégés.

Brigitte POULIN, PhD
Chef département Ecosystèmes

Tour du Valat
Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes Le Sambuc – 13 200 Arles – France

b) Impacts économiques  – à venir

https://www.canr.msu.edu/news/a_unique_insect_that_feeds_both_great_lakes_fish_and_birds

https://www.gofishbc.com/Blog/Fishing-Tips/Chironomids-Everything-you-need-to-know.aspx

GDG, depuis juillet 2019, n’est plus un entreprise québécoise

6. Système d’obtention des permis et pulvérisation au Québec

En France, contrairement au Québec, le contrôle des moustiques se fait par un établissement public.

(GDG environnement, une entreprise basée à Trois-Rivières)

ébauche – À Gatineau, par ex: Le lien suivant mène à la carte où l’on fait l’épandange de Bti à Gatineau, d’avril à septembre. Le périmètres circonscrit de lignes pointillées mauves fait référence à la zone totale pulvérisée et inclut tous les plans d’eau situés à l’intérieur dudit périmètre; la zone hachurée à l’intérieur de ce périmètre (appelée zone de protection) correspond, quant à elle, à la zone où le traitement « doit être efficace ». C’est la zone regroupant les citoyens qui payent pour ce traitement. La ville a permis qu’on élargisse la zone totale de traitement pour éviter que les moustiques des zones environnantes ( i.e., les marais) deviennent une « nuisance » dans la zone dite de protection:

Zones humides le long de la 148 sur lesquelles on épand du Bti à Gatineau: la baie McLaurin, les marais des Laîches et aux Grenouillettes de même que tous les petits milieux humides à l’intérieur de la zone de traitement ( n’inclut pas la baie Clément ni le lac Carpentier).

7. Habitats aviaires plus menacés que jamais ou l’importance de la santé des marais – ébauche

https://quebecoiseaux.org/index.php/fr/?option=com_content&view=article&id=562&Itemid=342

Insectes et canards intimement liés

8. Solutions

 

a) Les pièges à CO2Un exemple au Québec

avec pièges, réduction de la nuisance d’environ 70% et plus selon les espèces

Changer de stratégie : plutôt que de tuer les larves de moustiques dans les espaces naturels, affectant l’ensemble de la biocénose, laissons les éclore et protégeons les zones habitées contre les moustiques adultes. Des pièges fonctionnant au gaz propane, sans odeur, propres et silencieux, ne dégageant pas plus de CO2 qu’un humain au repos pourraient être disposés dans les villages, intégrés au mobilier urbain. Ces pièges ont l’avantage de réduire la gêne là où elle est ressentie sans affecter le fonctionnement des écosystèmes naturels et seraient beaucoup moins coûteux pour la collectivité que le traitement au Bti.

L’absence d’impact d’un piège à CO2 sur une colonie d’hirondelles des fenêtres (après examen du régime alimentaire des poussins).(BP)

Mais, il y a mieux.

b) Les marais au service du contrôle des moustiques

En travaillant non pas contre mais avec la nature, on risque d’avoir de bien meilleurs résultats et, cela, à bien moindre coût. Il ne s’agit pas de tenter de contrôler les populations de moustiques et de mouches noires, mais bien de reconnaître le rôle essentiel que ces insectes jouent comme support à la vie. La restauration des milieux humides demeure ce qu’il y a de plus efficace et de plus sain à la fois pour la vie animale et humaine. Des milieux humides sains assurent un équilibre entre les populations d’insectes, d’oiseaux, de grenouilles, etc.

Le Bti est insidieux: il élimine, en les affamant (de façon indirecte), une grande part des prédateurs des insectes piqueurs d’un milieu (oiseaux, grenouille, tortues, chauves-souris, libellules, etc) et ainsi, il faut pulvériser davantage et ce, en réduisant toujours plus, les services que nous rendaient la nature gratuitement avant la pulvérisation.

Voici un rapport rigoureux sur le rôle essentiel des moustiques dans les zones humides.

L’État du Missouri souligne les remarquables résultats obtenus dans le comté d’Essex où on a restauré 1 500 ha de milieux humides et on explique comment, au contraire, les marais aident à réduire les population de moustiques.

9. Le principe de précaution

Dans les circonstances…

Il est de la responsabilité de ceux qui font la pulvérisation de démontrer qu’il n’y a pas d’impact aux plans économiques et environnementaux.

Attention de ne pas faire payer notre patrimoine naturel en sombrant dans le politique

 Déclin actuel des insectes:

So just how dire is the situation for insects? Ultimately, while it’s concerning, “we don’t really have the information yet to answer [that] question,” Wagner says. That’s mainly due to a lack of long-term studies, but insect abundance is also tough to study. Many of these animals have boom-or-bust life cycles, which can take advantage of prime conditions to explode. However, they’re also highly sensitive to fluctuations in weather.

One definite result of recent studies is increased interest and funding for long-term research, Wagner says. Such attention could help prevent extinctions like the loss of the Rocky Mountain locust.

“Even insects that can seem very abundant can disappear over a short period of time,” Schowalter says. “But unless somebody is watching or concerned, nobody [will] prevent that.”

 

Importance du travail d’équipe: décideurs, scientifiques et population

Humilité et étude d’impact – pour le bien de tous

Un milieu humide

Au Québec, les milieux humides occupent plus ou moins 17 millions d’hectares ou 170 000 km², soit environ 10 % de l’ensemble du territoire québécois. Qu’il s’agisse d’étangs, de marais, de marécages ou de tourbières, les milieux humides représentent les mailles essentielles de la trame des milieux naturels du territoire québécois. Ces écosystèmes constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation.

Il est mondialement admis aujourd’hui que les milieux humides, perçus comme des terres inutilisables par le passé, jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur terre au même titre que les terres agricoles et les forêts. Les biens et services écologiques qu’ils procurent à la société représentent indéniablement un moteur pour l’économie locale, régionale, nationale et mondiale. Il est donc primordial de conserver ces milieux, particulièrement dans les régions où le développement urbain a contribué à leur dégradation ou à leur disparition. Ministère de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques

——–

Le privé n’a pas à s’ingérer dans le public: https://www.ledevoir.com/politique/quebec/563005/entrevue-avec-louis-robert

Références consultées dans ce mémoire:

Conférence sur le Bti, Brigitte Poulin, Montréal, 5 juin 2019

Synthèse de l’information sur l’utilisation du Bti, Organisme des BV des rivières Rouge, Petite-Nation et Saumon, août, 2015

Rapport final sur le suivi scientifique annuel mené en 2012 en parallèle aux opérations de démoustication au Bti
sur le périmètre du Parc Naturel Régional de Camargue, avril 2013, Brigitte Poulin avec la contribution de Fanny Albalat, Cécilia Claeys, Laurence Després, Christiane Jakob et Claire Tétrel.

Tour du Valaat, 1954-2014, 60 ans d’engagement pour les zones humides et les homme, Centre de recherche pour la conservation des zones humides midéterranéennes.

Decreasing Bacillus Thuringiensis israelensis sensitivity of Chironomus riparius larvae with age indicates potential environmental risk for mosquito control, Scientific Reports Volume 7, Article no 13565 (2017)

Ecologically Sound Mosquito Management in Wetlands, Xerces Society for Invertebrates Conservation, 2013

 

…Notes (je vais les enlever à la fin de ce travail)

Quel est l’impact de l’accumulation du Bti dans un milieu?Des questions sans réponses

Tout et n’importe quoi : vente de piscine et balle molle après 18h00

…encore des questions

1. Selon quel droit des citoyens demandent qu’on appauvrisse des écosystèmes qui appartiennent à tous les Québécois et ce,  pour des raisons de confort personnel?
2. Selon quelle logique les autorités, en l’occurence le ministère du développement durable, de la faune et des parcs (MDDFP) et les municipalités du Québec permettent-ils qu’on pulvérise ce biocide?
3: N’existe-t-il aucun mécanisme au plan de la planification urbaniste pour empêcher les projets de développement immobilier à proximité des milieux humides?
4: Quelle distance parcourent les moustiques et mouches noires des marais visés; ces insectes se rendent-ils jusqu’aux développements résidentiels?

5. Le Bti n’ayant d’effet sur ses cibles qu’un ou deux jours (puisqu’il se précipite vers le fond de l’eau), qui peut prétendre statuer sur son efficacité?

7. Quels impacts réels sur la faune chez nous? Sur les migrateurs qui viennent précisément pour se reproduire dans nos milieux humides au printemps? Que dire notamment des truites qui se nourrissent presque exclusivement de larves de mouches noires dans certains plans d’eau? Arrivent-elles à changer leur source d’alimentation?
8. Dans quelle mesure d’autres groupes d’insectes aquatiques sont touchés par le Bti?

9. Sachant que le Bti s’accumule dans les sédiments (à l’abri du gel et du lessivage printanier) et demeure actif, sachant également que tout part de la zone benthique (le fond de l’eau) dans ces écosystèmes, quel est l’impact à long terme de cette accumulation et comment quantifier l’impact sur toutes les espèces qui se nourrissent directement et indirectement des lares de chironomes, de moustiques et de mouches noires et de ces 3 espèces au stade adultes également?

10. Quelle est la disponibilité de proies alternatives pour les insectivores et autres prédateurs des larves visées par le Bti?

11. Les chironomes, moustiques et mouches noires jouent des rôles indispensables pour assurer la santé des écosystèmes: nourriture, pollinisation et assainissement des eaux stagnantes. Quel impact global leur élimination a-t-elle sur la faune, la flore, la santé des cours d’eau?

13. Le Bti peut-il entraîner d’autres problèmes sanitaires?

14. QUI protège nos milieux humides au Québec?

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